samedi 13 avril 2013

Never explain, never complain

Parce que j’ai très (trop) souvent fait de cette devise la mienne,
Parce que derrière mon sourire, peu de gens savent ce qui se cache.

J’ai été élevé dans ce principe : on ne se plaint pas. Jamais.  J’y ai ajouté ma touche perso : on fait comme si de rien n’était. J’ai toujours le sourire, quoi qu’il arrive (j'avoue que c'est pas évident quand on me lit, mais dans la vraie vie, j'ai toujours le sourire, une connerie à dire ou à faire et je ris tout le temps).

Rares sont ceux de mes proches qui savent vraiment ce qu’est mon quotidien. On doit largement pouvoir les compter sur les doigts d’une main.

Se battre tout les jours pour trouver la force de se lever le matin, quand on sait ce que va être la journée. Avec l’espoir qu’aujourd’hui sera différent. Et les jours où ça va bien, la trouille que ça dérape.

Parce que j’ai honte d’avouer que ça me pétrifie quand la Chips me cherche et qu’elle dit “Ah oui ! Maman est aux toilettes !“comme une évidence. Du coup, je préfère le raconter en riant.

Parce que les médicaments et leurs effets secondaires me fatiguent, je suis toujours partante pour tout : faire la fête, faire les magasins, inviter plein de monde à la maison, jouer avec la Chips…Je ne m’arrête jamais.

Mais parce que je sens bien que tout ceci commence à se lézarder, petit à petit.

Parce que je croyais être en paix avec la maladie, et que je me rends compte que ce n'est plus le cas.

Parce que j'ai besoin de mettre des mots sur mon ressenti.

Parce que j’ai besoin de relâcher un peu la pression.



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire